Seigneur ! nous sommes déjà à la mi-été et la chaleur est toujours aussi étouffante pas un souffle d’air !
Et il ne pleut toujours pas !
Ce matin, je suis allée trois fois au puits, et le potager peine encore.
J’y ai croisé Tamar qui habite encore plus loin !
Enfin ! j’ai pu cueillir cinq belles figues, un petit melon, et ramasser au poulailler, six beaux œufs frais pondus, Dieu merci.
On est déjà à la seizième heure, je vais aller porter à Yossef du lait, un petit pain rond que j’ai cuit tout à l’heure et des olives. Il travaille encore à cette heure ! toujours à l’atelier.
Voyons, nous sommes « Yom chi chi » ce jour. Demain c’est Shabbat, déjà, je rince les nappes, je les mets à sécher, qu’elles soient bien belles demain, et je passe à l’atelier.
Je vais jeter un coup d’œil sur la route, mais que fait-il ; le soleil baisse un peu déjà. Ce matin il s’est levé à six heures et il a bien aidé le père jusqu’à midi, il avait les cheveux poudreux de sciure. Yossef dit qu’il s’y prend très bien, je les entends rire tous les deux, des fois.
Mais que fait-il, il est encore à la synagogue, il étudie encore avec ses cousins et ses amis, et il parle ! il parle, si bien, il aime ça,
Quand il est tard, je suis toujours inquiète.