Le parfum de ma mère
M’enveloppe toujours
Et comme une prière
Accompagne mes jours.
Le parfum de ma mère
Est un baume très doux
Le parfum de ma mère
C’est chaleur de ses joues.
C’est la douceur perdue
Que je cherche à présent,
Tendresse revenue
Apaisant mon tourment,
Tourment des derniers temps
Si vite ils sont partis !
Douleurs des derniers ans
Et remords et souci.
De n’avoir pas su faire,
Sans doute mal compris
Ce qu’on ne peut défaire
Dans ces instants tous gris.
Dans ces déclins affreux
Entremêlés de rires
Dans le regard des yeux,
Quand s’en vont les sourires.
Quand on a bien du mal ;
Se penchant pour comprendre
Le moindre mot banal
Sans pouvoir le lui rendre.
Le parfum de ma mère
Est manteau de velours,
Ce qui fait que j’espère
Et respire toujours,
Pour me dresser encore
Et me tenir debout,
Et puis marcher encore
Pour aller jusqu’au bout.
C’est « Calèche » de Hermès