À mon vieux François
Je t’aime ; t’aime tant
Je t’ai aimé dans mon enfance
Dans notre doux pays de France
Et je t’ai aimé, à vingt ans
Avec aux bras, nos deux enfants
Et malgré pépins et revers,
L’amour ? lui ? pas à l’envers !
L’Amour grandit, dans les bonheurs
Comme vit un jardin de fleurs
L’amour, aussi grandit, autant
Quand notre malheur fut présent
Je t’ai aimé, et, oui ! je t’aime
Je t’aimerai, mais oui, quand même
Malgré nos corps oui ! quelque part,
Leur faiblesse nous met en route
Pour partir sans cœur en déroute.