Siffle, geai, chouette, hulule
Il suffit d’un vieux refrain
Pour que l’char-à-bancs recule
Vers des pays ncertains…
Dans un lointain crépuscule,
Mettez vos habits d’brocard,
Une fleur de campanule
Au gousset de votr’ costard…
Nous retrouverons peut-être
Le pays de nos amours
Les baisers sous les vieux hêtres,
Les doux bécots de velours
Le char-à-bancs va grand train,
Sur une route improbable…
À reculons, c’est certain ,
À midi, on s’ra à table !
Au paradis d’nos vingt berges
Le vin y est capiteux,
Non moins bonnes les asperges
Et les émois amoureux…
Dieu faites qu’il ne s’enlise
Dans une ornière imprévue,
J’aperçois Marion et Lise,
Si longtemps perdues de vue
Pardonnez pour ce voyage
Légèrement incongru
C’est pour revoir un Visage
Depuis longtemps disparu…