La semaine dernière, un gars de ma fac qui par ailleurs me doit
quarante-neuf bières, m’a fait découvrir par accident un site
fantastique à propos de dessin, de lumière de physique, et par un étrange
rapprochement que j’ai dû faire, Jim Morrison, chanteur des Doors, un
beau gosse.
Ce site, Zen Photon Garden permet de « sculpter avec de la lumière » — je ne l’aurais
pas mieux formulé moi-même — de manière interactive et étonnamment
rapide. Étonnamment pour moi, en tout cas, qui ne connais pas
grand-chose au web. J’ai donc joué avec, comme avec un jouet, avant de réaliser qu’il y avait un petit lien en bas
de la page, pour télécharger les sources. Je ne sais pas ce que j’ai
pensé. Mais ce que je sais, c’est que j’ai cliqué aussitôt après
l’avoir vu, que je l’ai téléchargé, que j’ai écrit quelques images à
la main, et réalisé ensuite qu’il m’en fallait plus.
Ai-je mentionné que je m’intéressais à la 3D ? C’est-à-dire, pas la 3D
rouge et cyan comme on voit au cinéma, mais la description
mathématique d’informations géométriques et physiques. Pour moi, c’est
une façon de faire des images sans crayon. Quand j’ai vu ce programme,
j’ai su à peu de choses près en quoi la nuit suivante, et les
suivantes, consisteraient. Faire mes propres dessins avec ça. J’ai
donc pensé que je pouvais pour ce faire écrire mon propre programme, un peu moins
chié que l’original, pour exporter des données depuis Blender, un
programme de création 3D que j’utilise souvent, vers HQZ, la version
non-web de Zen Photon Garden. C’est en fait ce qui m’a poussé à créer ce
blog.
J’ai donc écrit un script, et quelques heures après, j’ai pu rendre
les merveilles suivantes.
J’aurais tout aussi bien pu les faire dans Microsoft Paint, mais
j’étais heureux de ne pas l’avoir fait. Ça, et le fait de pouvoir
accéder à des options inaccessibles pour les lumières éclairant la
scènes, à savoir leurs nombre, positions et couleurs. Pour ça, c’est coloré.
Ce qui est drôle, c’est que passé ce moment je savais que mon code
marchait. J’avais besoin d’une scène de test pour obtenir une vision
plus grandiôse. Donc, qu’est-ce que j’ai fait ? Une composition
merveilleuse d’explosion colorée ? Non. Suce ma bite.
Bon, mais ce n’est pas venu de nulle
part, et
en plus il était trois heures et dix-sept minutes du matin. À partir
de là, il y a eu de légères améliorations du code que j’ai écrit, et
un portage depuis Blender vers Maya, un autre programme de 3D. J’ai
contacté l’auteur, qui m’a demandé si elle pouvait publier le code. Je
ne lui ai pas encore dit qu’elle pouvait. Elle peut. Putain, c’est pas
cool, ça ?
Les prochains sujets contiendront probablement des images créées avec
les programmes sus-mentionnés.