(Ce poème n’est pas un plagiat, c’est un reste d’un souvenir d’enfance, d’une chanson dont j’ai oublié le reste que j’ai reconstitué à ma façon)
Quand une fille se marie
Elle ne sait ce qui l’attend (bis)
Pleure, ma camarade
Pleure ton beau printemps
Croyez-moi, les belles filles
N’allez pas vous marier
Vous ferez travaux d’aiguille
Tard, bien tard, dans la soirée
Pendant qu’vos homm’ en ribotte
Boiront, tap’ront la coinchée
Pleureras, Marie-Charlotte,
En berçant le nouveau-né
Refrain
Reviendront, passé minuit
Quand vous s’rez bien fatiguées
Juste pour vous mettre au lit
Vous fair’ ça : vit’ fait, mal fait
Et tout d’suit’, le dos tourné
Ils se mettront à ronfler
Ah ! la jolie compagnie
Que vous aurez là, ma mie !
Refrain
Le matin, six heur’ sonnées,
À un’ lieue de Saint-Amand,
La berouett’ vous pousserez
Pour aller jusqu’à l’étang
Plus n’vous diront gentillesses
Tandis que vous filerez
Les diront à leurs maîtresses
Tandis que vous pleurerez
Ainsi passera votre âge
Si ne voulez m’écouter
Gardez votre pucelage
Les belles, si m’en croyez
Refrain