Dites-moi, qu’est-il donc de bien plus misérable
Qu’une tombe grise, laissée à l’abandon
Un angle y est brisé, et l’on voit, près du sable,
Quelques débris de fleurs épars sur le gazon
Personne ne s’arrête, on passe, indifférent
Chacun, cherchant plus loin, avec avidité
Souvenir d’un amour, d’une belle amitié
Tandis que l’autre dort, visité par le vent
Chut !