La fin des craques

Arrête donc de mentir !
Car, moi, je vais t’avertir !
Tu busottes et tu fabules
Ça corriotte dans ta pendule !

Et tu nous sors un mensonge
Plus foutraque qu’un vrai songe
Tu me mens avec audace
Constituant une menace

Pour mon équilibr’ mental
Tu abus’ mon vieux cheval !
Tu en sors de grosses, comme
Peut fair’ le Pape de Rome

Quand il se trouve seul, quand
Il s’ennuie, au Vatican
Mais ça ne prend plus, mon pote
J’ai longtemps été si sotte

De croire tes folles visions
Et tes élucubrations
J’ai juré d’y mettre fin
Comprends-tu, mon vieux lapin !

Cette scène conjugale ne se déroule pas chez moi, bien que mon cher François, comme tout bon Italien du sud profond, soit assez doué, depuis son enfance, pour le mensonge.