C’est la nomenclature de tout ce qui me fait saliver à mort sur les catalogues publicitaires et que je n’ose pas m’offrir, de petits sumo en plastique qui se battent et se dérouillent. La partie est finie quand ils se décrochent l’un de l’autre ; un merveilleux prisme à coller contre une vitre : si un rayon de soleil le transperce, ta chambre est habitée d’un arc-en-ciel ! j’le veux ! j’le veux ! Deux charmantes grenouilles en émail qui en forniquant forment une boîte à secrets, ça se bidouille par aimant. Un tee-shirt de pur coton marine au bas duquel deux petits voyous de chatons s’agrippent pour l’escalader. Un plus petit est déjà installé en haut et roupille, installé dans la poche ; un petit « appeau » en bois, sifflet à tirettes pour imiter toutes sortes d’oiseaux, qui répondent paraît-il. Dans le même esprit une cage transparente, nichoir que l’on peut fixer sur l’extérieur de la fenêtre pour voir le nourrissage de la nichée. Les « attrape cauchemars » indiens ; un petit bateau qu’on peut faire avancer avec des bougies allumées, et j’en oublie. Des poupées de deux centimètres rudimentaires : quelques fils de laine de couleurs diverses sur des petites tiges d’allumettes. Elles sont équatoriennes et servent aux petites filles pour raconter et se débarrasser de leurs chagrins. Que de choses précieuses et désirables. Pour finir en feu d’artifice : un projecteur qui vous installe au plafond un ciel étoilé avec toutes ses constellations et la Voie lactée. Je pense que ceci ne peut en aucune façon heurter la sensibilité de personne et je l’offre à un ami avignonnais qui voyage.