Les rêves, les vrais, ceux du sommeil dit paradoxal, ne sont-ils pas des messages si déroutant parfois, que comprenez vous dans ceux de Flipote et de son vieil amoureux ? Il y a deux jours, j’arrive dans sa chambre à sept heures avec le cappuccino, la batterie de médicaments, je réveille l’homme avec précautions, il s’ébroue en riant : « j’étais en haut d’une très grande tour métallique, amochée, branlante en train d’essayer de la rafistoler, devine avec qui pour me seconder ? avec Chirac ! Nul nul nul, il ne savait rien faire, s’y prenait comme un manche, je suis bien content que tu m’aies délivré de ça ! » Bon ! Et cette nuit voilà pour moi comme souvent dans mes rêves, je suis jeune encore et à l’école, dans ma classe de cours élémentaire on fait des soustractions, je me penche dur l’épaule d’un gamin qui pleurniche, en échec à cause de sa soustraction, alors je lui dis ces paroles stupéfiantes : « Mais c’est bien sûr, nigaud ! Pas étonnant que tu n’y arrives pas ! Regarde, ta chaussure est si étroite que tu ne peux pas la retirer, elle te serre et tu ne peux pas voir le code qui est dedans pour faire ta soustraction, allons ne pleure donc plus, ce n’est pas grave, une autre fois, mets des chaussures moins serrées. Avez-vous la clef, vous autres ?
Bisous circulaires et pardon pour mes élucubrations.