Je recherche depuis longtemps cette poésie apprise à l’école ! Je vous l’ai à peu près reconstituée, sauf les deux premiers vers, de mon cru.
C’est une fillette qui gronde sa poupée
Venez donc que je vous gronde
N’êtes plus une gamine :
Aidez-moi donc en cuisine !
Épluchez-moi cet oignon,
Et passez le potiron
Écumez le pot-au-feu :
Remuez-vous donc un peu !
Vous faites trop de toilette :
C’est si laid d’être coquette !
Cette enfant me rendra folle !
Je me fais bien du tourment
Pour l’avenir qui l’attend !
Quel est l’imbécile heureux
Qi s’content’ rait d’ses beaux yeux !
Elle est juste assez futée
Pour se pommader le nez
Pour se mettr’ du noir aux cils
Et s’épiler les sourcils !
Aucun des gars du village
N’la voudra en mariage
Pas si fou que d’s’encombrer
D’une pareille empotée !
Qui ne sait pas même y faire
Pour passer la serpillière !
En tout temps la pleurnicheuse
Se prétend très malheureuse !
Une fille à c’te mod’ là
J’avais pas mérité ça
Grande Sainte Pétronille,
Ah ! guérissez donc ma fille
Ou jusqu’à Saint Cucupha
Moi, je l’aurai sur les bras !