Quand le « vent souffle sur les tombes »
Nous ne mangeons que du pain noir
Tu fais effort, mais tu retombes
À quoi bon éclaircir le soir ?
La vie a son côté obscur
Qui blesse notre alacrité
Un flux de désespoir trop dur
Qui ôte sens aux feux d’été
Parfois, un torrent de détresse
Détruit ce qui nous fait aimer
Souvenirs sanglants de jeunesse
Qui tue la machine à rêver
Allons, secouons cette faiblesse,
Qui ronge notre volonté
Sachons rire de la diablesse
Piétinons-là, pas de pitié !
Et laissons les mots nous venger