Printemps oriental

Oh, ne fais aucun bruit, petite fille sage
Oublie donc la rumeur qui vient mourir ici !
Le lait d’Aphrodite, qui lave ton visage
Et s’écoule en rosée du nord jusqu’au midi

Sang rouge d’Adonis qui nourrit le poète
Tu renais au printemps en fraîches anémones
La vierge de Syrie, ton nom chante et répète
Purifiant la nuit du « charme » des démones

Car tu vis un martyr, de l’aube à la soirée
Vainement tu épies le sommeil de ta sœur
Elle écoute la plainte âpre et désespérée
Du bel oiseau de feu, qui lui brûle le cœur

Amis, ne cherchez aucun sens précis à ce court poème. Ce n’est qu’un délire printanier. Il m’est venu ainsi, tout de go et sans aucun travail. Parfois, je pense que je sers de médium à quelqu’un !
Baisers printaniers