Plus jamais ne serai la petite fille
Qui prend le matin le chemin fleuri
Qui va à l’écol’, cueillant la jonquille
Dans ses veill’ galoches, de son chien suivie
Le long du chemin, récit’ sa leçon
Sur le doux printemps, une poésie
Qu’elle a répétée avec son tonton
Qu’elle a rabâchée avec sa mamie
Son visage est rond, son sourire est doux
D’son tablier gris, ell’ se fout pas mal !
Deux pommes d’api, voilà ses deux joues
Maman l’aime fort, ça c’est l’principal !
Papa est l’plus fort de tous les papas
Et son petit frère est très très marrant
La maison est chaude, au lointain, là-bas
Comme on est heureux, quand on a sept ans !