Dédié au camarade Jiaile, mon jeune frangin
En hommage aux républicains de la guerre d’Espagne
Moi, je resterai fille sage
La-bas vous attend l’autre ouvrage
Pour toi sans pleurs je vais prier.
C’est l’heur’, va-t-en, partisan,
Le vent souffle au d’ssus d’l’océan
Ce soir j’entends une musique
Amère au cœur mélancolique
Refrain :
Nos amours, ils seraient amers
Quand nos frères sont dans les fers.
Pour ton départ, amour, me baise
« D’un baiser plus chaud que la braise »
Et fais-le moi brûler si fort
Que ce feu me semble la mort
Allez, paysans de Castille
Vous, beaux cavaliers de Séville
Et vous pêcheurs de Malaga
Ingouvernabl’ gitans d’en bas.
Refrain
Chante grande voix de Lorca
Chante un beau chant de « liberta »
Chante guitare un air magique
Et que vive la République.
Tous unis, vous devez le faire
Sans qu’ils n’y puissent rien défaire
Et qu’ils en crèvent foutrebleu !
Revenez vifs, si Dieu le veut.
Refrain