Où s’en vont-elles

Peut-être

Où s’en vont donc les peines d’amour ?
Dormons, dormons jusqu’à l’aube du jour
Peut-être bien s’envolent-elles
Comme volent les hirondelles

Vers quelque pays incertain
Où nous irons aussi, demain
Pour retrouver les chers tourments
Qui ont fait saigner nos vingt ans

Ne pleurez plus, les demoiselles
Ce grand feu dépose les armes
Nous laissant des cendres si belles
Séchez vos yeux ! séchez vos larmes

Les souvenirs en seront doux,
Le temps est un grand médecin
Peut-être enfin comprendrons-nous
Le sens des pièges du destin