Nuit d’été de ma jeunesse

Toi, lune d’opale, lune de ma jeunesse
Qui éclairait de haut bois et prés odorants,
Et tes puissants parfums, ma nuit enchanteresse,
Et les chants de crapauds qui montaient des étangs,
« Où sont ces soirs perdus, chouettes et cris-cris,
L’odeur des foins coupés, les étoiles sans nombre,
La prière du soir, et les chauves-souris,
Et nos cœurs éperdus, et le silence, et l’ombre… ? »