Lune éternelle

Belle lune d’argent aimée dès ma jeunesse !
Qui éclairait de hauts champs et prés odorants
Et tes puissants parfums ! ma nuit enchanteresse,
Et vous, chants de crapauds qui montaient de l’étang !
Où sont ces soirs lointains : chouettes et cris-cris
L’odeur d’herbe coupée, les étoiles sans nombre
Et les songes du soir et les chauves-souris
Et nos cœurs éperdus, et le silence et l’ombre ?