Les trois pieds du réveil

« Tu vas au lycée comme ça ? »
Me disait un jour Papa
« Tu t’es peignée avec les trois pieds du réveil ?
Un hérisson et toi, c’est à peu près pareil !!! »

Papa ! tu n’es plus là
Depuis vingt ans, déjà !
Et tous les deux maman, fréquentez Einstein
Et musiquez avec votre Arthur Rubinstein…

Et moi
Pauvre de moi !
Ne serai jamais plus
Une petite fille
Que Papa écharpille

Souvent mon Papa, j’entends ta voix
Tout au dedans de moi
Et c’est fou
Et c’est doux
Et poignant à la fois,

À bientôt mon Papa chéri.