Les tresses

Vers quinze ans, je coupai, folle fille immature
Et pour te les offrir ! mes longues noires tresses
Plus brillantes et lisses que l’olive mûre.
Au cœur d’un coffret clos, que ne les ai-je mises !
À présent que les ans m’ont fait les tempes grises,
J’y pourrais respirer l’odeur de ma jeunesse.