Belles fées de mon enfance
Qui jamais ne portaient d’ailes
Folles créatures belles
Dont me plaisait tant la danse
Où êtes-vous donc passées
Que ne vous rencontre plus
Sur les places ni dans les rues
Filles de l’éternité
Peut-êtr’ n’aurais-j’ dû grandir,
Que m’avez abandonnée
Vous décevant, je le sais :
Grandir c’est un peu flétrir.
Chères créatures aimées,
Ayez pitié d’ma détresse
Rendez-moi quelques soirées
Ma jeunesse… ma jeunesse…