Le bel avenir

(Nouria, 16 ans)

Avant tout je déclare que par ce texte, je n’ai pas voulu stigmatiser les personnes arabes en tant que telles. J’ai chez elles de nombreux et excellents amis. Du reste, je parle d’un fait de culture et non de religion qui vaut aussi bien pour : la Sicile, le sud de l’Espagne, certaines zone de la Grèce et de la Turquie et même parfois Israël. Tout le cher bassin méditerranéen dont nous sommes aussi, gens de ma famille.
Mare nostrum, ave !

« Je suis la fille aînée d’une fratrie arabe,
J’ai nourri, j’ai torché petites et petits
J’ai subi les fureurs des frères et du « dabe »
Et jamais un sourire, et jamais un merci ! »

Merci, disait ma mère en prenant la torgnole,
Merci, ô mon époux, de n’être pire encore !
J’espère que Nouria tiendra aussi son rôle
C’est la perle, ma fille, un vrai petit trésor.

Elle sera heureuse : elle aura son cousin
Quarante ans, du bedon, et de grosses bacchantes
Et il est policier ! ce sera un chopin !
Les années de Nouria, qu’elles seront charmantes !

Histoire vraie, cette enfant dont j’ai changé le nom a été ma petite élève à l’école primaire. Heureux épilogue : elle a divorcé et est maintenant une épouse et une mère heureuse.

Qu’en France aussi, pays très chrétien ! et fille aînée de l’Église, on vit de ces unions jusqu’au 18ème siècle !
Pourtant Molière nous avait averti :
« Qu’il est difficile, parfois, d’être fidèle
À de certains maris, faits d’un certain modèle. »