La nuit : un autre monde

La nuit est pleine de bruits insolites
Pleine de soupirs, de pleurs empêchés
Entends les souffles qui passent pressés,
Peut-on savoir à quoi le Vieux médite ?

Ne vais pas tarder à toucher l’ampoule
À la rallumer pour fuir l’ombre noire
Par la fenêtre, sentir l’eau de Loire
Et revivre un peu, l’heure habitée roule

Sur le velours-temps, que ne sentait plus
Voici la présenc’ des morts disparus
Voici des parfums dans les draps cachés
Et des souvenirs dont coule le flux