La fin de l’enfance

À mon mari

Vers seize ans, j’ai coupé, folle fille immature
Et pour te les offrir, mes longues noires tresses
Plus brillantes et liss’ que n’est l’olive mûre
Au cœur d’un coffret creux, que ne les ai-je mises,
À présent que les ans m’ont fait les tempes grises
J’y pourrais retrouver l’odeur de ma jeunesse