Ce n’est pas moi, celle-là
Qui voyage avec le vent,
En écoutant ta romance,
Moi j’ai pleuré bien souvent,
Mais j’étais fille si sage,
M’interdisant de rêver
À ton si charmant visage
Quand, le soir, tu v’nais rôder
Sous ma fenêtre entrouverte
Ou de loin, je te guettais,
Soulevant l’étoffe verte,
Du rideau qui me cachait
Ah ! souvenirs de jeunesse
Combien vous restez vivants
Voici l’ultime caresse
De ces si jolis instants
Petite enfant d’bonn’ famille
Ne peut rêver d’un gitan
Tout n’est pas permis aux filles
L’hors-la-loi est un forban
Décident maman, mamie,
Et ainsi pense le Père !
Les cousins et les amies
Confesseur et petit frère
Personne n’y peut rien faire
Peut on fair’ pleurer sa mère… ?