Ô pensées acides !
Moi, je hais mes rides
J’hais ma vieillesse
Et, quelle détresse !
La triste mollesse
De ma fesse
Heureusement
Me v’là sauvée
Heureusement
La publicité
M’apprend
Sur cet écran
La pub me propose
Un’ fraîcheur de rose
Authentique fraîcheur
Grâce à l’effaceur
Au collagène chut
Reproportionneur
Et sans parabène
Ce monstre sans âme
Terreur de ces dames
Non ! sans parabène
Eugène
Aaah ! et puis encor,
Ce qui vaut de l’or !
La crème au gingembre
Dermodécrispant
Vous avez bien vu
Vous avez bien lu
Der-mo-dé-cris-pant
Et j’en passe et du meilleur
Morte de rir’, c’est qu’du bonheur