Qu’il est doux de dormir quand la ville s’éveille
Qu’on entend vaguement tous les bruits de la rue !
Que le cœur endormi hésite et s’ensommeille
En se laissant bercer par ballade incongrue
C’est là qu’on peut flotter entre deux univers
Entendre vaguement le bruit des travailleurs
Des gamins de l’école en route vers leurs pairs
Et les cris assourdis des marchandes de fleurs
Et puis, nous replongeons dans notre autre univers !
Peuplé des inconnus, habitants de minuit
Et de nos morts chéris, en voyage à l’envers
Qu’il est doux de dormir à la fin de la nuit
Parfois tout est silence à cause de la neige
Et tous nos chers amours défilent en cortège.
Qu’il est doux de dormir quand la ville s’éveille