Elle était si belle
La jeune Isabelle
Que mêm’ les oiseaux
En restaient berlauds
Perchés sur la branche
Où ils s’arrêtaient
Admirant la blanche
Enfant qui passait
Même la grenouille
Aux gros yeux dorés
Et aux pattes rouille
Se taisait, charmée
Autour d’la petite
Silence se fait
Chaque cœur palpite
Dans les bois, les prés
Instant de magie
Qu’on n’peut oublier
Douce et jeune amie
Qui sut nous charmer