Dernière baroule

MERCI à mon Jiaile qui m’apprit le mot « baroule »

Ma muse coquine,
J’te croyais fâchée…
Pass’ par la cuisine,
J’entends qu’t’as frappé

Z’irons traîner là-bas,
En longeant les faubourgs,
Ramassant les lilas
D’nos ancienn’z amours…

Les pieds dans la poussière
De ces tendresses mortes
Venus du bout d’la Terre
Les vents dessous les portes…

Soufflant, incognito,
Toutes les remembrances,
Et résonne l’écho,
Des joies et des souffrances,,

Et nous irons aussi,
Avec le cœur léger
Dans les frais bouis-bouis
Pleins de nos vieux couplets

Ceux d’après le bac,
Pas toujours « la classe ! »
Mais avec la niaque
Rir’ dans nos besaces…

Puis, on entrera,
Au blanc Paradis
Nos vingt ans s’ront là,
Sans pein’ sans soucis…