Dansez, dansez la berlaudine
Mais dansez la plus lentement
Prenez ma main, belle cousine
Jamais ne serai votre amant
La Lune au ciel vient en voisine
Éclairer votre front charmant
La belle étoile adamantine
Pâlit de honte en cet instant
La danse est douce, douce et grave
Vos doigts si petits dans ma main
J’ai bien peur que, sous peu s’aggrave
Cet amour fol d’ici demain
J’entends votre cœur qui palpite
Bien que vous tentiez de cacher
L’émoi profond qui vous habite
Douze heures sonnent au clocher
Dansons, dansons la berlaudine
J’avais menti, impudemment
Ta main me brûle, ô ma cousine
Je serai toujours ton amant