Quand je ne vais pas très bien, parfois la nuit, je précise, pur fantasme, je n’en suis pas encore au « passage » à l’acte ! Suite du court poème « chienlit »
Traîn’ tes guêtres, oublie les lois !
Mets tes soucis en déroute
Danse au milieu de la route
Hop ! jusqu’au bout de la terre
Tête en bas et jambes en l’air !
Puis, claqu’ des doigts, des talons
Sans entamer le goudron
Perds le sens
Des convenances
La notion
Des conventions
Et respire à pleins poumons
Pour mieux gueuler tes chansons
Allez ! sans hésitation !
Réveillons tous les voisins
Sans oublier les lapins
Qui ronflent dans leurs terriers
Comme des petits rentiers
Sur la route nationale
Activons la saturnale
Sans se déboiter les os
Viv’ les zapateados ! ollé ollé
Mais ça, c’est pas très sympa !
Va falloir arrêter ça !
Dommage