Chant d’été

Ceci sans aucune signature, est un chant populaire du Languedoc, je pense que c’est aussi, de la poésie

Le grand pré de la Combe
N’est fauché qu’à demi
N’est fauché qu’à demi
Fadila, la dondaine
N’est fauché qu’à demi
La dondaine

Ah le bras te retombe !
Ah ! faucheur mon ami
La dondaine
La journée fut bien longue
Et vous voilà bien las

Voilà que monte Isabelle
Leur porter à dîner

Vous ne savez, la blonde,
C’qui affaiblit mon bras

L’odeur du foin qui monte
M’empêche de faucher

L’odeur du foin qui monte
Là-haut jusqu’au clocher

Et la douce hirondelle
Qui vient de s’envoler

L’amour pour vous, la belle
Là, que dans mon cœur j’ai

Je sais que fill’ de maître
N’est pas pour journalier

Et que dans cette vie
Jamais ne vous aurai

Pensez parfois à moi
Qui garderai toujours

Qui garderai l’image
De votre doux visage

Et que, jamais jamais
Jamais, non n’oublierai