La versification de mon histoire est « relâchée »
Aux grands hurlements de Loli
L’aid’ ménagèr’ depuis trente ans, fée du logis
Aussi, malgré la tendresse que j’avais pour elles
Me fallut prendre décision cruelle
Me rendis à la SPA
Pour adopter un nouveau chat
Après six chats très cajolés
Ce fut le septièm’ bien-aimé
Dépressif, là-bas, il ne payait pas d’mine
Quand fut rendu dans notr’ cuisine
Il s’arrachait les poils du dos
S’mettait la fourrur’ en lambeaux
Je l’choisis pourtant aussitôt
Et l’abritai dans mon manteau
Là-bas, il s’appelait Gribouille
On lui avait coupé les c….
Chez nous, brave copain, selon les ch’tis
On le traita comme un ami
Et pour nous, il devint « Biloute »
Au beau milieu d’la longue route
Qui nous ram’nait dans notr’ chez nous
Ce petit tigré aux yeux verts
Semblerait sorti de l’enfer
Fait notr’ bonheur que voulez-vous
Malgré son « vécu » contrasté
Et sa fort’ personnalité
Figurez-vous, figurez-vous
Qu’il peut être aimant, caressant
Avec ronron parfois bruyant
Pour dire sa satisfaction
D’aboutir dans notre maison
Après dix jours de chasse intense
Aux souris qui dévoraient tout
(Nous fîmes bon choix, je le pense)
S’y prenant toujours d’un seul coup
Sans fair’ souffrir ces petit’ bêtes
Rapidement leur fit leur fête !
En compensation se montra exigeant
Lancinant d’récriminations
Pour obtenir, de suite, de plus larges portions !
Dans son esprit, juste dû, au tigre performant
Au vrai Terminator
Bref, le liquidateur en or
Refusant l’eau, n’buvant que lait
Bien entendu, sans : « s’il vous plaît »
Et oui, Biloute est bipolaire
En ce bas mond’ nul n’est parfait
Et nous aimons ce chat, pas toujours exemplaire
Qui s’en prendrait à notre petit frère
Recevrait sa récompense pour ce fait !