Sous Bételgeuse et la Grande Ourse,
La Loire s’en va vers la mer…
Jamais ne revient à sa source,
Ni printemps remonte en hiver,
Roses de feu de la jeunesse
Tourbillonnent dans les remous
Du long beau fleuve de sagesse
Qui s’écoule sous nos genoux,
Pleurez, pleurez, les demoiselles
Vous que l’amour a oubliées
Voici déjà les hirondelles
Qui fêtent la fin de l’été
En voici bien une centaine
Qui parlent de leur grand retour…
La Loire court la prétentaine :
Elle nous quitte nuit et jour…