Au souffle des quatre vents
J’ai ramassé des gamelles !
Et puis j’ai erré souvent
Oh ! j’ai usé mes semelles !
Cette vie parfois si belle
M’a dépouillée de mes rêves
Cessant d’croire au pèr’ Noël
Ce fut souvent : « marche ou crève ! »
Mais, enfin me voilà vieille
Mais enfin, voici le soir
Je me pose près de ma treille
Calmée, et pleine d’espoir
Je songe au dernier voyage
Pour retrouver Angelo
Qui n’fut ni heureux, ni sage
Mais n’mérita pas son lot
Que vienne le temps de l’ange
Que l’on trouve le bonheur
En un séjour moins étrange
Fait d’amour et de douceur