Comme elle compte pour nous autant qu’un humain, notre noble, libre chérie, je vous fais part de son « évasion » très douce, sans l’horrible piqûre.
Sa petite dépouille, si légère, repose sous le lilas blanc dans notre jardin où elle a tant fureté et ronronné au soleil, pendant plus de vingt ans ! près de ces toits qui étaient son départ pour ses longues baroules. Petite ombre-chatte, petite reine aimée, libre aventurière, repasse souvent chez nous, tu connais le chemin, souviens toi de mos derniers câlinous, des derniers bisous doux, de la dernière berceuse, du dernier « ronron »
« Duerme, duerme, negrito » * de Atahualpa Yupanqui
Comme m’a dit ce soir ma fille : les chats, ça revient toujours
* « Dors, dors, enfant noir »