Dédié à ma chère Marie L., car j’ai cru comprendre qu’elle a le même regret.
Dans la forêt du souvenir,
Permettez-moi d’y rêvasser
Avant l’instant où faut mourir !
La vie d’aujourd’hui me désole
J’n’en fais pas ma tasse de thé !
Avant que mon âme s’envole
Je veux visiter mon passé
Quand je sens monter la détresse
Je revis des instants d’amour
Et des enfants dans leur jeunesse
Tels que je les voudrais toujours
J’aurais aimé stopper le temps
Et rester, pour l’éternité
La mère d’un petit enfant
À mon sein gonflé agrippé