À Jean, l’évangeliste fils de Zébédée
Ce s’ra l’début, ce s’ra l’début d’la fin des fins
Il neigera sur la statue du grand parc des Finkelsbach
Sur les cents tours, les entrelacs et il grêlera sur le lac
Ce qui arriv’ra ce jour là
Ce fut inscrit dans le grand Livre
En un instant s’accomplira
Comm’ le vol fou d’un oiseau ivre
La lune se dédoublera
Et le soleil chavirera
On verra brûler mille hectares
Et les villes s’envoleront
Adieu grands cœurs, adieu, barbares
Pour jamais ils disparaîtront
Les eaux des mers envahiront
Les pics et les monts les plus hauts
Et ces vagues-là rugiront
Leurs bruits iront jusqu’aux gerfauts
Nous verrons fondre en un instant
Grands vaisseaux et barques amirales
Fétus de paille dans le vent
S’écrouleront les cathédrales