À la cime du frêne,
J’aperçois un loriot :
Il chante à perdre haleine,
Que c’est lui le plus beau !
Et dans le châtaignier,
C’est un joyeux bouvreuil
Qui s’éclate à siffler :
« Qu’il est sot, l’écureuil »
Plus loin, chardonneret,
Émet des prétentions
Qu’il est le roitelet
De tous les environs…
Et madame mésange,
Soutient, en fermeté
Qu’Inès de la Fressange
Est de sa parenté
Car le printemps remue tous ces délicieux fous
Mais ce n’est qu’une fois, une fois dans l’année
Que ces têt’ sans cervell’, que ces beaux tourlourous
Perdent un peu l’esprit, tell’ment émoustillés…