À Angelo, notre fils

À Angelo, quarante ans, pour toujours

Inquiète mélodie, ta petite chanson
Si diverse et pourtant, toujours recommencée
A-t-ell’ trouvé le « la » sur le grand diapason
Enfin l’accord parfait, au cœur de la nuée

Seringa, rose blanche, anémone et jasmin
Doux souvenirs de toi qui hantent la maison
Sitôt que nous arrive la belle saison
Et te voilà présent dans leur suave parfum
Les beaux soirs d’été, on s’attarde au jardin
Que tu semas, pour nous, de mille fleurs des champs
Tu es là, près de nous ; invisible et présent