Haïkus d’automne

Ah ! l’odeur des cèpes
Dans les sous bois de Grand père !
Oh ! la bonne odeur !

Plus douce tiédeur
Vois les dernières lucioles
Étoiles tombées

Qui furète là ?
Une maman hérissonne
Avec ses petits

Le jardin s’endort
Des restes sont sur la table
Le chien les contemple

Les contempl’ longtemps
Dans l’ombr’, sans bruit, il s’approche
Le chien de Bonnard

La chatte rentre
Son oreille est déchirée
Elle s’est battue

Mais voici la pluie
Oh ! le délicieux parfum !
La lune est bien aise !

Dormez, les amis !
Laissez la fenêtre ouverte
L’hiver peut attendre